Les noms communs provenant de noms propres se comptent par dizaines. Mais le passage du nom commun au nom propre est beaucoup plus rare.

Par exemple :

abbé a donné Abbeville.

L'aulne a donné naissance à de nombreux toponymes, jadis peuplés d'aulnes, comme Aulnay, Aulnay-sous-Bois ;

brésil (bois) a donné Brésil (pays) où ce bois est abondant ;

brasil (l'équivalent espagnol et portugais) a donné Brasilia (capitale du Brésil).
Du reste, Brésil se dit Brasil en portugais.

Faut-il rappeler que le portugais est la langue du pays ?

Genêt a donné Genets.

Havre (port) a d'abord été un nom commun (attesté au XIIe s.) qui a donné Le Havre (ville fondée en 1517).

Langue d'oc a donné Languedoc.

Maure a donné Maure et Maure-de-Bretagne.

Pétra : ce nom grec, "la Roche", a été repris par les Romains.
Cf. lat. petra "pierre".
L'Arabie pétrée avait pour capitale Pétra.

Puy (hauteur, montagne ; attesté en 1080) a donné (notamment) Le Puy-en-Velay. Anciennement : Le Puy.

Le vergne ou verne (du gaulois) : aulne d'une espèce commune en Eurasie tempérée. A donné Verne et Verneuil.

Virginie : première colonie anglaise en Amérique du Nord, que l'on nomme ainsi en l'honneur de la "reine vierge" Élisabeth 1re (reine d'Angleterre et d'Irlande).

Un peu d'histoire...

Olivier Cromwell abolit la monarchie et s'érige en lord-protecteur d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande. Élu à vie. Gentilhomme puritain, dissident de l'Église anglicane, il reconquiert et soumet l'Irlande, puis écrase les Écossais. Il instaure une république qui reçoit le nom de Commonwealth en 1649.

Les Stuarts (1603-1714) uniront l'Angleterre et l'Écosse sous le nom de Grande-Bretagne à partir de 1707.

Belgique a d'abord été un adjectif avant de devenir un nom propre. On parlait en effet des États belgiques unis en 1790 suite à la révolution brabançonne (les Autrichiens avaient été chassés et l'indépendance avait été proclamée).

Bien avant, la Gaule Belgique faisait partie de la Gaule chevelue (PR) ou Chevelue (PL).

La toponymie est l'étude linguistique (ou historique) de l'origine des noms de lieux.

D'anciens surnoms indiquant la profession ou d'autres particularités ont donné des noms de familles : Abord, Abraham, Adam, Amitié, Amoureux, Aout, Aubier, Avril, Bague, Baguette, Baise, Balance, Balle, Ballon, Bambi, Bande, Bar, Barbe, Baron, Barre, Barré, Bas, Bassine, Bataille, Baudet, Beauchamp, Beaufils, Beaufort, Beaujeu, Beaulieu, Beaumont, Beaupain, Beaupere, Beaupère, Begue, Bègue, Belhomme, Belle, Berger, Berry, Bette, Bibi, Bienfait, Bidon, Bienvenu, Biset, Blanc, Blanchi, Bloc, Blond, Blonde, Bois, Bol, Boisson, Bon, Bon Bon, Bonenfant, Bonhomme, Bonjour, Bonmariage, Bonne, Bonnet, Bonnevie, Bonpoint, Bonté, Bontemps, Bossu, Bot, Bonté, Bontemps, Botte, Bottin, Boucher, Bouclier, Bouche, Bouché, Bouchez, Boudé, Boudin, Boulanger, Bouillon, Boulet, Boulogne, Bourdon, Bourgeois, Bourguignon, Bourree, Bourrée, Bouteille, Bouteiller, Bouton, Bouvier, Braconnier, Branche, Bras, Brassard, Brasseur, Bravo, Breda, Briquet, Brillant, Broche, Broché, Brouet, Brouillard, Brouille, Bru, Brule, Brulé, Brun, Bruni, Bruyere, Bruyère, Buffet, Buis, Buisson, Buse, Cabaret, Caboche, Cachet, Cale, Calibre, Calmant, Camus, Capon, Carré, Careme, Carême, Carrier, Carrière, Carton, Casier, Casse, Cassez, Castagne, Castel, Cavalier, Cellier, Cendrillon, Cerf, Cerfontaine, Cerise, Cerisier, Cesar, César, Chale, Chalet, Chalon, Champagne, Chapelle, Chapon, Charade, Chardon, Charmant, Charpentier, Chas, Chasseur, Chatelain, Chatillon, Chaudemanche, Chaudiere, Chaudron, Chaufour, Chausson, Chef, Chemin, Chêne, Chenet, Chenu, Cherif, Chérif, Cher, Cherot, Chérot, Cheval, Chevalier, Chevreuil, Chevron, Chretien, Clair, Claire, Clement, Clément, Clermont, Clinquant, Cloutier, Coche, Cocu, Colle, Collet, Colley, Colon, Colonne, Commerce, Compagnie, Compere, Compère, Conard, Connart, Constant, Conte, Content, Coquelet, Cordier, Cordonnier, Corneille, Cornet, Cornette, Cornez, Cornu, Cosse, Cossu, Couchant, Couder, Coulee, Coulée, Coupe, Coupé, Coupez, Couplet, Couronné, Courrier, Court, Courtois, Cousin, Couteau, Coutelier, Couturier, Couvert, Couvreur, Crevecœur, Crèvecœur, Crochet, Croissant, Cruchon, Crucifix, Cuisinier, Culot, Dalle, Dallemagne, Damoiseau, Danse, D'Aoust, Daoust, d'Aoust, Daout, Debruxelles, Decembre, Deflandre, Dejardin, Delaporte, de l'Arbre, De Larivière, Delarivière, de la Roche, De La Roche, Delaroche, Delarue, De La Rue, Delaruelle, Delasalle, Dieu, Dieudonné, Deliège, Dor, D'Or, Doyen, Drapier, Dubois, Du Bois, Duchamp, Duchateau, Duchêne, Duchesne, Dufour, Dujardin, Dumont, Dumortier, Dumoulin, Dupain, Dupont, Dusautoir, Dusoleil, Dutertre, Dutilleul, Duval, Duverger, Duvivier, Echevin, Ergot, Espagne, Faconde, Fadeur, Fagot, Faisant, Famenne, Farine, Faucher, Fauchet, Faucheux, Faucon, Fauconnier, Faux, Ferraille, Ferré, Ferrer, Ferret, Fetu, Fétu, Feuillet, Février, Fichet, Filet, Filez, Filleul, Fine, Fils, Flamand, Flamant, Flandre, Florence, Fois, Folie, Fontaine, Foret, Forêt, Fortemps, Forthomme, Fortin, Fourneau, Fournier, Foyer, Franc, France, Franco, Frère, Frerot, Friand, Frisson, Froidure, Froment, Gaillard, Galant, Gantois, Garçon, Gardon, Gauche, Gaucher, Gay, Gazon, Gendarme, Genie, Gentil, Gentilhomme, Germain, Gilet, Gille, Giron, Gonze, Goret, Goulet, Gourdin, Gourmet, Gouverneur, Grace, Graindor, Graindorge, Gramme, Grandelet, Grange, Gras, Grenier, Grès, Grognard, Gros, Grosse, Gueret, Guidon, Guignard, Guillaume, Guillemot, Ha, Hache, Haché, Hachez, Haine, Halbardier (hallebarde), Hart, Haut, Hautain, Hautcœur, Herbé, Herve, Honoré, Honorez, Horion, Isabelle, Jacot, Jacquart, Jacquemart, Jacques, Jacquet, Jacquot, Jaime, Jambe, Janvier, Jardinet, Jasmin, Jean-Baptiste, Jeanblanc, Jeandarme, Jeanfils, Jeangout, Jeangoût, Jeunehomme, Jolicœur, Joie, Jolie, Joyeux, Juin, Julien, Labbé, Laboureur, Labranche, Labrique, Labrousse, Labrune, Lachapelle, Lacour, Lacroix, Lacrosse, Ladent, Laffineur, Laffineuse, Laffut, Lafleur, Lafontaine, La Fontaine, Laforce, Laforêt, Lafosse, Lafourche, Lagasse, Lagneau, Lagrange, Lagrève, Lahaut, Laine, Lallemand, L'Allemand, Laloi, Lama, Lamant, Lamarche, Lambeau, Lambin, Lami, Lamine, Lamolle, Lamoral, Lamort, Lamotte, Lamourette, Lamoureux, Lampe, Lance, Lancee, Lange, Langer, Lapage, Lapaille, Lapierre, Laplanche, Laporte, Larcin, Lard, Largent, Laroche, La Roche, Larose, La Rose, Larivière, Larue, Laruelle, Lascar, Latin, Latouche, Latour, Latte, Lavallée, Laveine, Laventure, Laverdure, Lavictoire, Lavigne, Laviolette, Lavoir, Lavoix, Lebeau, Lebegge (sans doute du néerlandais beggen, bavarder), Lebegue (bègue : déverbal de l'ancien français béguer), Leblanc, Leblond, Lebon, Leborgne, Le Boucher, Leboucher, Le breton, Le Breton, Le Brun, Lebrun, Lechanteur, Le Chanteur, Lecerf, Lechantre, Lechapelier, Lechat, Léchaudé, Lechevin, Lechien, Lecocq, Lecomte, Lecoq, Lecouturier, Lecrivain, Lecuit, Lécuyer, Le Docte, Ledouble, Ledoux, Leduc, Le Duc, Ledur, Lefort, Léger, Legère, Legendre, Le Gland, L'Eglise, Leglise, Léglise, Legout, Legrain, Legrand, Legros, Leguerrier, Leheureux, Lejeune, Lelarge, Lelièvre, Lelong, Le Long, Leloup, Lemage, Lemaire, Lemaistre, Lemaitre, Lemaître, Lemal, Lemarchand, Lemenu, Lemercier, Lemoine, Lemort, Lempereur, Lenain, Lenfant, L'Enfant, Lenoble-Pinson (nom d'un célèbre professeur d'université bruxellois), Lenoir, Lepage, Lepape, Lepas, Lepeintre, Lepere, Lepère, Lepied, Lepingle, Leplus, Leplat, Lepoint, Lepoivre, Le Port, Lepot, Leprêtre, Leprince, Lerat, Leriche, Leroi, Le Roi, Lerouge, Leroux, Le Rut, Lesage, Lesuisse, Lété, Leveau, Lévêque, L'Evêque, Levert, Lheureux, L'Heureux, Liard, Liégeois, Liesse, Lièvre, Limage, L'Image, Lion, Loi, Loir, Loiseau, L'Olivier, Lolivier, Lombard, Loncle, Long, Longfils, Loquet, Lorang, Lorfèvre, Lorphelin, Lorrain, Louer, Loutre, Mabille, Magloire, Mai, Maillet, Main, Maire, Maison, Maisonneuve, Majoie, Majordome, Malaise, Malandrin, Malchair, Malcorps, Malfait, Malfroid, Malice, Manant, Manche, Manouvrier, Manteau, Manuel, Marchand, Marchant, Marechal, Maréchal, Marée, Marguerite, Mari, Mariage, Marotte, Mars, Marteau, Martial, Masse, Masure, Maton, Maxime, Mechant, Mercier, Merveille, Mignon, Mine, Mineur, Moine, Moins, Mois, Mollet, Monbrun, Moncousin, Monfils, Monfort, Monsieur, Montant, Montresor, Montreuil, Moraine, Mordant, Moreau, Morelle, Mortier, Motte, Mouchart, Moucheron, Mouchette, Moulin, Mourant, Moustier, Mouton, Mule, Munir, Muraille, Muret, Musette, Namur, Navet, Noirhomme, Novembre, Octave, Olivier, Ou, Pain, Paindavoine, Panier, Papa, Pape, Papillon, Papy, Pâques, Paquet, Pardon, Parée, Parent, Parfait, Patrie, Pepin, Perilleux, Périlleux, Petit, Pierre, Pierreux, Pinte, Pinter, Pique, Piquer, Piquet, Pire, Piton, Planche, Plantoir, Pluche, Plume, Plumet, Plumier, Poche, Poilvache, Poirier, Poisson, Poli, Porte, Porter, Portier, Potvin, Poucet, Poulain, Poulet, Pousseur, Poux, Preux, Prévot, Prévost, Prince, Procès, Procureur, Prophète, Prouvez, Prudente, Prud'Homme, Prudhomme, Prunier, Puissant, Rebut, Reculez, Renard, Retour, Richard, Riche, Rime, Rivage, Rivet, Rivière, Roche, Rocher, Rose, Roseau, Rosette, Rosier, Rossignol, Rouge, Rouget, Roux, Ruelle, Sacre, Sacré, Saint, Sainte, Sale, Sanglier, Sans, Sanspoux, Sansterre, Sans-Yeux, Sauvage, Seigneur, Sel, Sellier, Semaille, Sergent, Sermon, Six, Sol, Soldat, Soleil, Sonnet, Soudan, Soulier, Souris, Souvenir, Soyez, Suc, Sylvestre, Tac, Tache, Talon, Tambour, Tant, Tantot, Taquet, Taquin, Tardif, Tasse, Taverne, Tavernier, Tique, Tirez, Tison, Tombal, Tombeur, Tondeur, Tonneau, Tourneur, Toussaint, Tricot, Trouille, Troupeau, Urbain, Vallée, Verger, Versé, Verset, Victor, Vigneron, Vilain, Villa, Ville, Vin, Violon, Viré, Viseur, Vitrier, Vivier, Voisin, Volant, Voué, Vouez, etc.

Famille Noirhomme

1. Attestations anciennes

- 1524 : "Johan le noir homme"
- 1544 : "le Noirhomme" à Malmedy

(Jules Herbillon et Jean Germain, Dictionnaire des noms de famille en Belgique romane et dans les régions limitrophes [Flandre, France du Nord, Luxembourg], Bruxelles, Crédit Communal, 1996, 2 volumes.)

2. Étymologie

L'attestation de 1524 montre les étymons : noir + homme.
La soudure s'est vite opérée, avec un e de liaison : Noirehomme.
Ce e n'étant sans doute pas prononcé, il a aussi disparu dans l'écriture : Noirhomme.

3. Sens

Au Xe siècle, le cheveu a beaucoup d'importance. On jure "par sa chevelure", on offre ses cheveux à son suzerain en signe de dévouement ou à sa dame en signe de fidélité.
Au Moyen Âge, les cheveux longs servent de voile à la femme alors que les hommes doivent montrer une face virile, barbe rasée et cheveux courts.
Il reste qu'à l'époque où les noms de personne se sont formés, l'importance accordée à la chevelure a entraîné une profusion d'appellations.

Selon les régions et les villages, c'était là un excellent moyen de désignation et de reconnaissance.
Chaque village avait en effet son habitant qui s'était trouvé chauve très jeune, d'où les Chauvet, Chauveau, Chauveï, Chauvin, Chauvelin, Chauvelet, Chauvot, ...
L'homme à cheveux blancs, surtout s'il était très jeune, était aussi sujet à surnoms : Blanc, Leblanc, Blanchard, Blanchot, Blanchet, ...
Le blond était remarqué dans le Sud, d'où les Blond, Leblond, Blondin, Blondel, ...
Les cheveux gris ont donné les Legris, Grisot, Grison, Griset, Grisel, ...
Les bruns, surtout remarqués dans le Nord, ont donné les si nombreux Brun, Lebrun, Bruneau, Brugneau, Brunat, Braun, ...
À ces bruns s'ajoutent les Lenoir, nombreux avec toutes les variantes : Noiret, Noirez, Noirot, Noiraud, Neraud, Neyret, Nerat, Nereau, Nerot, ...

(Jean-Louis Beaucarnot, Les noms de famille et leurs secrets, Paris, Robert Laffont, 1988.)

Jean-Louis Beaucarnot se fonde sur les cheveux. Il convient cependant de ne pas oublier que la couleur de la peau intervient dans certaines appellations de ce type.

L'adjectif noir entre en composition avec
- un nom de baptême : Noirabel, Noirclaude, Noirclair, Noirjean ;
- un nom de lieu : Noirbusson (buisson), Noirfalise (falaise), Noirmont ;
- un sobriquet : Noirhomme.

(Marie-Thérèse Morlet, Dictionnaire étymologique des noms de famille, Paris, Perrin, 1991.)

Conclusion. À l'origine, Noirhomme est le surnom donné à un homme aux cheveux ou au teint de couleur sombre, de couleur noire peut-être, mais pas nécessairement.

Michèle Lenoble-Pinson
Le 26 août 2005.

LENOBLE-PINSON Michèle

- Présidente des Championnats d'orthographe de Belgique

- Membre du Conseil international de la langue française (Paris)

- Membre de la Commission générale de terminologie et de néologie (Paris)

- Présidente du Groupe de modernisation de la langue (Paris)

- Auteure d'ouvrages sur la langue française

Si vous voulez avoir un aperçu de la production imposante de ce professeur d'université, faites une recherche dans www.google.be sur son nom.

En voici un échantillon.

Mais quand - où - s'arrêtera-t-elle ? Plus productif que ça (plus productive qu'elle), tu meurs. Son dernier (si l'on peut dire...) ouvrage, une œuvre de très grande utilité. Des plus pratiques, quoi. Jugez plutôt.

Un gros dictionnaire de 800 pages (qui dit mieux ?) dédié aux gens de robe ou à ceux et celles qui vont aborder des études de droit.

Et ce n'est pas tout. Car voici sans doute le plus original. Vous y trouverez, en effet, du vocabulaire, de la grammaire et des locutions latines. C'est pas beau, ça ?

À découvrir absolument. Toutes affaires cessantes. Aux éditions Bruylant. Vous ne le regretterez pas. Croyez-moi.

Qu'on se le dise !

Le terme courriel, c'est un peu grâce à cette romaniste d'excellence que nous le devons. Bien sûr, il nous vient - dans les années '90 - du Québec. Mais c'est elle, en définitive, qui en a fait la promotion chez nous, en remplacement de l'anglicisme e-mail. Il s'agit d'un mot-valise. C'est la contraction des mots courrier et électronique.

Une bonne nouvelle ne vient jamais seule. Cet adage se vérifie encore aujourd'hui. Madame Michèle LENOBLE-PINSON vient d'obtenir la Légion d'honneur. Quel honneur pour elle bien sûr, mais aussi pour tous les romanistes. Et tous ceux et celles qui travaillent à la défense et à la promotion du français.
Il faut dire qu'elle abat un travail de qualité qui en étonne plus d'un. Oui, cette reconnaissance est amplement méritée. Alors toutes nos chaleureuses félicitations à cette personne attachante à plus d'un titre. C'est vraiment le cas de le dire...

Vient de paraître aux Éditions Honoré Champion

Michèle Lenoble-Pinson

Dictionnaire de termes de chasse passés dans la langue courante

Poil et plume

Préface par Jean Pruvost

256 p., broché

ISBN 978-2-7453-2714-7

12 €

Cet ouvrage est disponible à la Librairie Honoré Champion 3 rue Corneille 75006 Paris - 01 46 34 02 29
ou chez votre libraire habituel.

Seriez-vous en défaut ? Qui vous a donné le change ? Adressez-vous à un fin limier. Il vous mettra sur la voie.

Les usagers de la langue française ne se doutent pas du nombre élevé de locutions cynégétiques qui sont passées dans le vocabulaire courant. Définir ces locutions et déceler leur sens originel, humer l’odeur des prés et des bois, entendre les fanfares de chasse, toucher le chaperon et le leurre pendant le dressage des faucons, suivre les chiens, faire tête avec le cerf… voilà le contenu et le plaisir de cet ouvrage.

Quatre modes de chasse ont fourni des termes à la langue usuelle : la vénerie, la fauconnerie, la chasse à tir et le piégeage. Les termes les plus anciens sont nés à la cour des rois de France, férus d’art cynégétique.

Ce recueil propose une quête lexicale dans le passé et le présent de la langue, dans la chasse gardée d’une terminologie riche et imagée, réservée aux initiés, mais offerte ici aux passionnés de langue française.

* * *

Few French speakers are aware of the sheer number of cynegetic locutions that have passed into everyday speech. Their meaning and origins are explored in this study which takes the reader on a lexical quest into the language’s past and present, amid the scents of the underbrush and the noises of the hunt.

Et maintenant, revenons à nos moutons...

L'étude de l'origine des noms propres s'appelle l'onomastique. C'est une branche de la lexicologie.
L'anthroponymie est la partie de l'onomastique qui étudie les noms de personnes.

Les accents furent introduits dans l'écriture du français vers 1530 par l'imprimeur Robert Estienne. Les noms propres ci-dessus qui en sont dépourvus devraient donc, en toute logique, être antérieurs à cette date.

1. Les personnes qui ont comme nom de famille un nom de lieu ont un enfant trouvé comme ascendant. À cet(te) enfant, on a donné comme patronyme le nom du lieu où il (elle) a été trouvé(e).

2. Les personnes - hormis les nobles - qui ont un nom de famille comportant la particule de se trouvent dans le même cas.

Voici quelques sites internet qui vous permettront de progresser dans cette discipline passionnante :

www.onomastique.asso.fr
http://a.tournoux.free.fr/generalites/onomastique.htm
http://jeantosti.com/noms/a.htm#moteur

Albert Dauzat : les noms de famille de France (éd. Guénégaud, 1977)

Marie-Thérèse Morlet : Dictionnaire étymologique des noms de famille, Perrin, Paris, 1991

Les noms de personnes en France, PUF, Que sais-je ? n° 235, 1998

Suite GRATUITE à l'achat du fascicule.

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